Les bienfaits du sport sur la santé psychophysique

La fameuse étude de l’université de Harvard devenue presque un lieu commun indique la nécessité de pratique une activité physique la rapportant directement à l’augmentation de l’espérance de vie. Cette étude souligne notamment le besoin de remédier à la sédentarité de la vie moderne et de ses commodités nous rendant toujours plus immobiles au quotidien, qu’il s’agisse de la vie professionnelle en général, mais également sociale et domestique. Grâce au sport, certains effets d'une mauvaise alimentation peuvent également être légèrement atténués, dans l’attente d’une éducation alimentaire adaptée pour une meilleure qualité de vie, donc une alimentation plus saine et plus rationnelle. Si le sport est adapté et intégré à vos activités quotidiennes, cela deviendra un moment de loisir. L'important n'est pas de le ressentir comme un fardeau supplémentaire, mais comme un moment pour prendre soin de soi et se ressourcer.

Le sport et la santé cardiovasculaire

La protection cardiovasculaire est certainement l'action indirecte la plus importante d’une pratique sportive.

Au repos, un sportif a une fréquence cardiaque inférieure à une personne sédentaire, avec une réduction de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle et par conséquent une diminution du travail du cœur, avec un effet protecteur sur le muscle. Le sport est donc un excellent remède contre l'hypertension artérielle.

Le système circulatoire du myocarde est plus élastique et a un meilleur retour veineux, grâce à une plus grande efficacité de la musculature (meilleur transport du sang, donc meilleure oxygénation des tissus musculaires et cérébraux) : le développement de la microcirculation coronaire réduit significativement le risque d'accidents cardiovasculaires grâce à une meilleure capillarité.

Le sport augmente le cholestérol HDL (bon cholestérol), limitant les graisses en circulation dans le sang (triglycérides), diminuant les risques maladies coronariennes. Par ailleurs, une activité sportive assez intense permet de réduire le taux de fibrinogène et la viscosité du sang, réduisant le risque de thrombose.

Le sport et l’influence sur le métabolisme et le contrôle du poids

Avec la pratique d’une activité sportive régulière, la relation entre masse grasse et la masse maigre s'améliore, la stimulation de la faim est régulée et les paramètres chimiques sanguins sont rééquilibrés. Par ailleurs, pendant l'exercice, le corps utilise plus de graisses et augmente la mobilisation des triglycérides et des acides gras des dépôts graisseux, entraînant ainsi une perte de poids.

Le sport peut combattre l'obésité ou le surpoids, mais attention, pour cela, certains critères doivent être respectés. C’est le cas de la typologie, de la durée et de l’intensité de l’activité physique choisie dans ce but. En effet, tous les sports ne permettent pas d’obtenir les mêmes résultats, pensez donc à demander conseil à des professionnels du sport, pour comprendre si la pratique du sport de votre choix peut s’adapter à vos objectifs principaux. De manière générale, on pourra tout de même retenir que bien que les objectifs ne soient pas toujours atteints à 100 %, tout mouvement permet de consommer plus de calories donc favorise potentiellement la perte de poids, tout du moins plus que ne pas en faire du tout. Si vous êtes motivés, renseignez-vous auprès de professionnels compétents !

Le sport et la santé immunitaire et hormonale

En général, ceux qui font du sport renforcent leurs défenses immunitaires. La pratique d’un sport permet de réguler le nombre et l'activité de certaines cellules essentielles, notamment les macrophages et les lymphocytes. Il n'est pas rare d'entendre des gens qui n'ont pas pris de rhume ou de grippe depuis qu'ils font du sport. Le sport permet par ailleurs de remédier à de petites pathologies plus ou moins chroniques telles que maux de tête (action du renforcement et élasticité des muscles du cou et de la cervicale à la base d’une grande partie des maux de tête courants), ou encore la constipation (action de motricité intestinale puisque l’ensemble du corps et stimulé à une accélération).

Le sport permet également d’augmenter le taux de l'hormone de croissance HGH (Human Growth Hormone) une hormone dont la présence commence à diminuer après l'âge de vingt ans et qui diminue de manière significative à partir de la quarantaine. Cette hormone à une action contre certains processus de vieillissement.

Au fur et à mesure que les gens vieillissent, les tissus peuvent devenir résistants à l’insuline et, par conséquent, ne plus pouvoir éliminer adéquatement l'excès de sucre dans le sang. Grâce au stimulus donné par le sport, il est possible de réguler les niveaux d'insuline dans le sang (si aucune pathologie importante n’est diagnostiquée).

Grâce à l’augmentation de l'activité des enzymes, le sport permet de réduire le niveau des hormones œstrogènes et androgènes à la base de certaines tumeurs telles que celles de l'utérus, du sein et de la prostate.

Le sport ne soigne donc bien entendu pas le cancer, mais il agit certainement indirectement sur certaines des causes principales : il limite le surpoids, augmente le système immunitaire, abaisse les niveaux d'insuline dans le sang, active le côlon, réduit le niveau d'hormones qui sont des facteurs de risque de tumeur.

Le sport et la santé musculaire, articulaire, des os et respiratoire

Faire du sport aide à maintenir jeunes les muscles, les os et les articulations, améliorant la fonctionnalité et la structure des tendons et des ligaments, avec des améliorations également dans la posture et une meilleure résistance à la fatigue quotidienne. Les muscles abdominaux et dorsaux renforcés limitent alors le risque de pathologies abdominales et vertébrales : hernie, lombalgie…

La pratique d’une activité physique favorise aussi le bon fonctionnement du système respiratoire, augmentant la consommation d'oxygène. L'augmentation du flux sanguin oxygène les tissus facilite également l'arrivée de substances anti-inflammatoires et l'élimination des substances toxiques accumulées. Le sport peut aussi réduire les crises d'asthme liées au stress et entraîner le corps à une bonne gestion de l'oxygène. L’élasticité du système respiratoire s’améliore également, même au repos, en raison de la plus grande demande d'oxygénation à laquelle les alvéoles pulmonaires sont appelées pendant l'exercice.

Le sport et la santé psychique

L'activité physique favorise la libération d'endorphines et de sérotonine et de neuromédiateurs comme l'acétylcholine des molécules qui produisent les sensations d'analgésie et de bien-être, bref, les hormones du bonheur ! Nous ne pouvons pas résumer les bienfaits du sport sur la santé psychique en une seule phrase, mais disons que celle-ci fait 90 % du travail ! Ces hormones améliorent de la tension émotionnelle et l’humeur. Les substances sécrétées agissent alors comme de véritables drogues naturelles saines, stimulant le corps et le prédisposant à réagir positivement aux situations stressantes, créant également chez certains une forme de « dépendance », poussant à la pratique quotidienne d’activité sportive.

Autre point fondamental, le sport vous permet de socialiser : que vous alliez à la salle de sport, courir ou que vous fassiez partie d’un club, vous vous retrouverez toujours entouré d'autres personnes, et c'est un excellent moyen de se faire connaissance et de rencontrer de nouvelles personnes, de s’évader du quotidien grâce à son action apaisante. Quelques heures de sport vous aident à vous détendre, à vous défouler, à vous débarrasser de l'adrénaline, à oublier les mauvaises pensées et les mauvaises humeurs, à réduire, de manière générale, anxiété et stress favorisant la concentration et stimulant la créativité.

Parmi les nombreux gains d’une pratique sportive, il faut aussi citer l’augmentation de la confiance et l’estime en soi : l’effort demande volonté, endurance, compétitivité : de nombreuses qualités qui augmentent la détermination et l’optimisme, qui aide à dépasser ses propres limites et à s’améliorer, avec une grande satisfaction personnelle à la clé.

Enfin, on n’oubliera pas de mentionner, notamment à l’âge de l’enfance et de l’adolescence, la gestion les déceptions et les frustrations (perdre et gagner), l’importance du travail d'équipe sans avoir à se blâmer, la confiance et la responsabilité, le respect des règles, l’acceptation de la discipline (le sérieux), représentent là bien une série de facteurs qui influenceront les actions du futur adulte et lui permettront de trouver un équilibre dans la frénésie de la vie qui l’attend.